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Les plantes nuisibles sont bien présentes dans notre environnement et peuvent devenir un sérieux casse-tête.
C’est pourquoi nous vous offrons des informations condensées sur cinq d’entre elles soit :
Vous pourrez ainsi mieux les identifier et les éradiquer
La berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum) est une plante très envahissante qui colonise rapidement divers milieux. Elle empêche les autres plantes de croître normalement ce qui a pour conséquence de diminuer la biodiversité des sites touchés. De plus, elle constitue un danger pour la santé publique, car sa sève est toxique et peut entraîner de graves lésions de la peau, similaires à une brûlure. Les toxines contenues dans la sève sont activées par les rayons ultraviolets.
La renouée du Japon (Polygonum cuspidatum, synonyme Fallopia japonica) est une plante originaire d’Asie. Comme elle croît rapidement, qu’elle est grande et qu’elle offre une floraison sous forme de panicules de fleurs blanches, elle peut paraître comme étant un choix intéressant pour l’horticulture. Cependant, puisque la plante s’avère être extrêmement vigoureuse, elle constitue un problème d’invasion pour la personne qui l’a aménagé sur son terrain tout en représentant un danger pour la biodiversité des sites touchés.
En effet, le système racinaire de cette plante peut s’enfoncer à 2 mètres dans le sol et s’étendre à plusieurs mètres de celle-ci. Un simple petit fragment de tige permet à un nouveau plan de pousser. Un fragment de la plante même s’il est recouvert de plus d’un mètre de terre, peut produire un nouveau plant et ainsi établir un peuplement. La plante peut aussi émerger d’une surface pavée.
L’éradication de la plante s’avère très difficile, il est toutefois important de limiter sa progression.
Le phragmite exotique (Phragmites australis) est une graminée vivace envahissante provenant d’Eurasie qui cause de graves dommages aux terres humides côtières et aux plages de l’Amérique du Nord. Au Québec, cette plante s’installe en monoculture dans les milieux perturbés. Elle peut se retrouver le long des fossés, sur les rives des plans et cours d’eau ou dans le secteur marécageux d’un terrain. Lorsqu’elle s’installe, elle remplace littéralement la flore naturelle en appauvrissant la biodiversité de l’écosystème touché.
Le phragmite exotique peut se reproduire par graines, mais il se multiplie aussi à l’aide de rhizomes et de stolons qui s’étendent de plusieurs mètres en quelques semaines. Il peut donc envahir très rapidement l’environnement.
L’éradication de la plante s’avère très difficile, il est toutefois important de limiter sa progression.
L’herbe à la puce (Toxicodendron radicans) est une plante vivace qui se trouve dans presque que toutes les régions du Québec. Cette plante est indigène en Amérique du Nord. Elle se caractérise comme une plante buissonnante de 20 centimètres à 1 mètre de hauteur. Elle peut aussi se présenter sous une forme grimpante dans le sud-ouest du Québec.
L’herbe à la puce peut densément croître dans des environnements très différents. On la retrouve en forêt ou en plein champ, au soleil ou à l’ombre, dans un sol sec ou humide, le long d’une route, d’un chemin de fer, d’une clôture, d’une rive ou une falaise.
L’herbe à poux est une mauvaise herbe très répandue au Québec. Elle est présente de mai à octobre et meurt aux premières gelées à l’automne. À la mi-juillet, l’herbe à poux commence à fleurir et produit du pollen. Le pollen voyage dans l’air sous la forme d’une fine poussière et provoque des réactions allergiques chez les personnes qui y sont sensibles. C’est le cas de plus d’un million de Québécois, de juillet à octobre.
L’herbe à poux pousse surtout dans les sols peu fertiles. Elle se trouve principalement :